Les fondations ne sont pas visibles. Elle ne participe donc pas à la renommée de l’édifice et à celle de ses bâtisseurs.
Il semble de l’avis de certains experts que Gustave Eiffel ait quelque peu péché par excès de prudence : les fouilles de sa tour ont représenté 30 973 m³, la maçonnerie 12 493 m³ dont 1 000 tonnes de ciment et 210 tonnes de chaux. Était-ce réellement indispensable ?
De la même façon, certains consultants considèrent que, comme un bâtiment, une équipe a ses propres fondation. Elles sont notamment constituées d’une définition claire et cohérente des missions de chacun, de sa zone d’autonomie, des modalités concrètes de supervision et d’échange d’informations. Ces consultants soutiennent que la priorité est de consolider ces fondations avant d’envisager tout développement. Cela dénote un manque de hauteur de vue et d’une propension à rester au niveau d’une approche mécanique, au demeurant intéressante, mais qui manque singulièrement de souffle et d’ambition.